Mon histoire : De la bataille contre la maladie de Lyme chronique à la pleine guérison
Je m'appelle Zuzana et j'aimerais partager avec vous l'une des périodes les plus sombres de ma vie.
Avant que ma vie prenne un tournant
J'ai toujours été une fille déterminée, positive et équilibrée, pleine d'énergie, avec une famille stable et en parfaite santé. Enfant, j'excellais à l'école et j'y avais une présence parfaite. Après l'école, je fonçais droit aux entraînements de tennis, mes week-ends étaient consacrés à des sorties à vélo ou à ski, j'adorais toute activité physique. Mes parents, mon frère et ma sœur étaient tous en excellente forme et en parfaite santé.
Pendant mes études universitaires, alors que je construisais mon chemin professionnel et me consacrais avec passion au sport, ma santé a commencé à changer lentement mais sûrement, bouleversant ainsi mes projets de vie.
Une période d'incertitude : À la recherche de la cause de mes mystérieux problèmes de santé
Au printemps 2019, à l'âge de 22 ans, j'ai commencé à remarquer des changements dans ma santé. Une fatigue inhabituelle, des douleurs corporelles migratoires, des infections fréquentes et une récupération plus lente après les maladies se sont peu à peu installées. Après plusieurs examens chez mon médecin généraliste, qui n'ont rien révélé, j'ai attribué ces symptômes au surmenage. J'ai décidé de ralentir un peu le rythme et de donner à mon corps plus de repos. Mais mon état de santé ne s'améliorait pas, les problèmes persistaient et d'autres symptômes étranges apparaissaient, malgré une réduction significative de mes obligations et de mes activités. Petit à petit, je ne parvenais à accomplir qu'un minimum d'activités au quotidien, je commençais à accumuler des absences à l'université, je réduisais mon implication au travail et je devais annuler mes séances de sport et mes rencontres avec mes amis. Je me sentais constamment malade, comme si j'avais la grippe ou de la fièvre, même si ma température était (si elle l'était) seulement légèrement élevée.
Lors d'une nouvelle consultation chez mon médecin généraliste à l'automne 2019, tous mes résultats étaient encore une fois normaux. Cette fois-ci, cependant, ils ont mesuré mes valeurs d'infection et ont découvert une Mycoplasma pneumoniae hautement active. On m'a donc prescrit des antibiotiques pendant six semaines, et j'ai eu l'impression qu'on avait enfin trouvé la cause de mes problèmes et que je retrouverais bientôt ma santé d'avant. Ce fut toutefois une illusion. Dès que j'ai commencé le traitement antibiotique, j'ai ressenti un léger soulagement, mais après trois semaines, la maladie est revenue avec toute sa force, et les antibiotiques n'avaient plus aucun effet. Comment est-il possible qu'avant mon corps ait toujours su gérer tout cela, et maintenant, il ne parvienne plus à faire face ?
Cela a été suivi par un long et désespéré parcours chez des médecins spécialistes : internistes, infectologues, rhumatologues, immunologues, hématologues, pneumologues, etc. À chaque fois, le même résultat : tout allait bien. Sur le papier, il s'agissait que d'une mononucléose en phase de guérison (valeurs élevées du EBV), de niveaux élevés de CMV et de VZV (je sais maintenant qu'il s'agissait des réactivations des virus), une Mycoplasma pneumoniae et une Chlamydia pneumoniae positives (toutes deux soi-disant suffisamment traitées), des taux de vitamine D trop bas et un léger déséquilibre hormonal et immunitaire, mais rien de dramatique. Après la mononucléose (que je ne sais même pas quand j'ai eue), on m'a dit que tout le monde était fatigué... Officiellement, on m'a diagnostiquée un Syndrome de Fatigue Chronique (SFC).
Certains médecins m'ont recommandé de renforcer mon système immunitaire par de l'exercice, de l'air frais, une attitude positive et des compléments alimentaires. D'autres m'ont considérée comme une jeune fille fragile en quête d'attention. D'autres encore étaient convaincus que mes douleurs étaient "dans ma tête" et que je devais consulter un psychiatre. Pourtant, j'étais certaine que la cause de mes problèmes ne venait pas de ma tête. Malgré tout, j'ai décidé de suivre les conseils des médecins. Mais comment renforcer son immunité quand on n'arrive même pas à sortir du lit et que l'on se sent malade comme si l'on avait la grippe depuis des mois ?
À ce stade, je n'avais plus la force de fonctionner normalement et je dépendais de l'aide de ma famille pour des tâches quotidiennes, comme préparer à manger. Grâce à l'enseignement à distance pendant la pandémie de Covid, j'ai pu enregistrer mes cours et ainsi rester en contact avec mes études.
Pendant plusieurs mois, j'ai vécu dans un désespoir total, passant mes journées allongée dans mon lit, dévastée par la douleur. Chaque matin, je me réveillais dans un cauchemar : sur le papier, j'étais en bonne santé, mais en réalité, je souffrais, incapable de fonctionner et totalement perdue, ne sachant pas quoi faire. Malgré le repos, une alimentation saine, de l'exercice à l'air libre même en souffrant, et tous les compléments possibles pour booster mon immunité, mon état ne s'améliorait pas, mais au contraire, empirait de jour en jour. Le sommeil devenait de plus en plus difficile à trouver, car certains symptômes devenaient très prononcés et effrayants. Parfois, je me réveillais la nuit en ayant l'impression de ne plus pouvoir respirer, avec des douleurs étranges dans la poitrine.
Ces symptômes, je les ai ressentis de manière alternée au quotidien :
- Sensation persistante de grippe
- Température élevée
- Maux de gorge
- Fatigue extrême
- Douleurs dans le dos
- Douleurs au cou
- Difficulté à respirer, sensation de brûlure sur la poitrine
- Acné prononcée
- Douleurs et picotements dans les membres
- Battements de cœur irréguliers, picotements dans la poitrine
- Craquement dans les articulations
- Infections gynécologiques et urinaires récurrentes
- Sensibilité au bruit
- Incapacité à se concentrer, brouillard cérébral
- Douleur et pression dans la tête
- Nausées
- Bouffées de chaleur
- Frissons
- Règles extrêmement douloureuses
- Douleurs aux gencives
- Sensation de pression dans les genoux, difficulté à marcher
Sur les conseils de mon entourage, j'ai changé de médecin généraliste. Vu l'aggravation de mon état de santé, il m'a prescrit des antibiotiques plus puissants pour trois semaines. J'avais énormément d'espoir que mon état s'améliorerait grâce aux antibiotiques. À ce stade, je priais pour obtenir même un soulagement partiel ou temporaire. Cependant, quelques jours après le début du traitement antibiotique, j'ai vécu un choc qui m'a conduite aux urgences. Mes symptômes se sont intensifiés dix fois plus : j'ai eu des douleurs terribles dans les bras et les jambes, et parfois je n'arrivais même pas à marcher. Des douleurs intenses se propageaient de ma tête jusqu'à mon dos et mon bras gauche. Je ne comprenais pas ce qui m'arrivait, les symptômes étaient effrayants. Cependant, après quelques examens de base, tout semblait normal, et j'ai donc poursuivi le traitement antibiotique.
Avec du recul, je sais maintenant que l'aggravation de mes symptômes était une réaction de Herxheimer (réaction herx) – une réponse de l'organisme aux toxines libérées lors de la destruction massive des bactéries. En réalité, c'était un signe positif, indiquant que le traitement fonctionnait et que l'infection était en train d'être éliminée de mon corps. Cette réaction est généralement transitoire et dure quelques heures à quelques jours. Environ deux semaines après le début du traitement, tout a basculé et je me suis enfin sentie comme avant : sans douleurs, pleine d'énergie et avec l'espoir que le cauchemar dans lequel je m'étais réveillée pendant deux ans était enfin terminé.
Cependant, cette joie n'a pas duré longtemps. Quelques jours après l'arrêt des antibiotiques, la chute est survenue : mes symptômes sont revenus avec toute leur intensité. De nombreux médecins m'ont dit qu'après autant d'antibiotiques, toutes les infections devaient être suffisamment traitées, et qu'il n'y avait plus de raison de poursuivre un quelconque traitement. L'attitude du médecin généraliste était très bienveillante, mais il a lui-même reconnu qu'il ne savait plus comment m'aider. À ce stade, je passais mes journées alitée, officiellement en bonne santé et guérie, mais en réalité totalement incapable de mener la moindre activité.
Solitude et incompréhension des autres
Ma santé m'a poussée à prendre la décision de quitter mon travail et de suspendre mes études, ce qui a entraîné une coupure de la plupart de mes contacts sociaux. Je me suis sentie très seule et isolée. Tandis que la vie des autres continuait normalement, la mienne semblait s'être arrêtée, et je n'avais que la possibilité de l'observer, impuissante. Le plus grand obstacle, face à la compréhension de ma situation par mon entourage, était que mes souffrances étaient invisibles. Mes résultats médicaux étaient bons, je n'avais aucune blessure apparente et j'avais l'air relativement en forme. Lorsque je croisais un ami par hasard (en chemin vers le médecin ou lors d'une promenade), l'idée que je devais rester alitée toute la journée et être incapable de travailler semblait absurde. Les gens avaient du mal à comprendre ma situation. Certains me considéraient comme étrange, instable, d'autres me prenaient pour une hypocondriaque. Au quotidien, je devais affronter des remarques comme :
- „Tu ne peux pas aller si mal, nous aussi on est fatigués.“
- „Si les médecins n'ont rien trouvé, c'est sûrement dans ta tête.“
- „Ne te plains pas, d'autres ont des problèmes aussi.“
- „Pense positivement.“
Voici à quoi je ressemblais pendant mes pires souffrances et douleurs. La maladie de Lyme est souvent une maladie invisible.
Cependant, je ne veux en vouloir à personne, ni ne peux le faire. Si je n’étais pas passée par cette épreuve moi-même, il est très probable que j’aurais eu le même regard sur la situation. Mais mes proches me connaissaient trop bien, et ils savaient que je ne simulais pas mes symptômes, que j’aurais tout donné pour pouvoir à nouveau faire du sport, travailler, étudier et profiter de la vie. Pourtant, même eux étaient confus face à la situation et se sentaient impuissants à m’aider.
Malgré les moments sombres que j’ai traversés, où je passais des journées et des nuits entières à pleurer, ma volonté de vivre a toujours pris le dessus. C’est pourquoi j’ai décidé de prendre ma santé en main et de poursuivre mes recherches sur les causes de mes problèmes, toute seule.
Déterminée à trouver la cause de mes problèmes
Pendant que mes pairs finissaient leurs études et commençaient à bâtir leurs carrières, moi, je passais mes journées alitée. Malgré un état physique et psychologique déplorable, je me plongeais chaque jour dans des études scientifiques, des articles, je cherchais des histoires et des expériences similaires à la mienne, espérant trouver des pistes pour m'en sortir. Le fait que mes symptômes s'amélioraient toujours, ne serait-ce qu'un peu, après chaque traitement antibiotique, me confortait dans l'idée que le problème avait probablement une origine infectieuse, et n’était pas seulement lié à ma psychologie. Mais comment expliquer que tous mes tests sanguins soient normaux, sans aucune anomalie dans ma numération sanguine ou mes marqueurs inflammatoires ?
Le diagnostic du syndrome de fatigue chronique (SFC) qui m’a été attribué était accompagné sur internet de prévisions extrêmement pessimistes :
“Cette maladie est associée à une qualité de vie très faible, 75 % des patients doivent quitter leur travail, environ 25 % des patients avec une forme grave sont incapables, à de rares exceptions près, de quitter leur domicile ou leur lit. Seulement environ 5 % des patients se rétablissent complètement.“
Mais je refusais catégoriquement de me résigner à cela. Je voyais le SFC comme une étiquette, un effet secondaire, mais pas la cause de mes souffrances. Plus je faisais de recherches, plus je rencontrais fréquemment le sujet de la maladie de Lyme. Pourtant, j'avais automatiquement écarté cette possibilité, car j’avais été testée plusieurs fois avec des résultats négatifs (chez le médecin généraliste, l'infectiologue, le rhumatologue, et l'hématologue). De plus, je ne me souvenais pas avoir eu de tique dans ma vie, encore moins un érythème migrans. À ce moment-là, je n'avais aucune idée de la controverse qui existait autour du test de la maladie de Lyme. Les tests ELISA, les moins chers, que j'avais passés à plusieurs reprises, étaient souvent faussement négatifs. Lors d'infections chroniques, le système immunitaire peut être tellement affaibli qu’il ne produit plus assez, voire plus du tout, d'anticorps. Et c'était exactement mon cas.
Deux ans après l’apparition de mes premiers symptômes, mes recherches m'ont conduite chez un médecin privé spécialisé dans les états atypiques et chroniques non résolus. J'ai décidé de me faire tester chez lui et de faire des analyses sanguines spécifiques pour les infections chroniques, malgré leur coût élevé. Je n'avais plus le choix, chaque jour mon état empirait. Une semaine après mes analyses, le médecin m'a annoncé que j'étais porteuse de la maladie de Lyme.
Diagnostic confirmé : Maladie de Lyme
Au début, j'ai ressenti un immense soulagement de découvrir enfin la cause de mes souffrances inexpliquées. Ce n'était pas juste dans ma tête ! Il existe dans la société une idée répandue selon laquelle cette maladie se traite relativement facilement et que je pourrais m'en sortir rapidement. Cependant, le médecin spécialisé dans les infections chroniques résistantes m'a immédiatement avertie que, dans sa phase chronique, la maladie est très résistante et nécessite un traitement à long terme combinant plusieurs antibiotiques. La maladie peut rester dans le corps pendant des années sans montrer de symptômes. Il est probable que chez moi, il s'agissait d'une infection ancienne dont je n'avais pas connaissance, et donc elle n'avait pas été prise en charge à temps. Les bactéries ont eu le temps de coloniser tout mon corps, et grâce à la formation de biofilms et à leur capacité à se transformer, elles ont pénétré de plus en plus profondément. La maladie n'a été détectée que grâce à des tests spéciaux, plus sensibles.
Traitement antibiotique d'un an : tournant ou nouvelle déception ?
Le médecin m’a proposé de suivre un protocole antibiotique combiné sur une durée d’un an, sous sa supervision, un traitement entièrement à ma charge, car il s'agissait d’une approche non conventionnelle. J'ai toujours été quelqu'un qui évitait les médicaments synthétiques autant que possible, nous n’avions presque pas de médicaments à la maison et nous ne les utilisions que très rarement. Cependant, étant dans une phase où je n'étais plus capable de fonctionner normalement et où je n'avais trouvé aucune réponse ailleurs, perdue parmi les nombreuses informations contradictoires et avis divergents, j’ai décidé de me lancer dans ce traitement, bien que je savais que cela serait risqué et un véritable choc pour mon organisme. Beaucoup de personnes et de médecins autour de moi me déconseillaient cette démarche, arguant qu’ils n’avaient jamais rencontré un tel cas et ne le recommanderaient sûrement pas. Mais je n'avais plus le choix. À ce moment-là, avec mon état qui se dégradait, la recherche et l’étude par moi-même devenaient de plus en plus difficiles. Un sentiment de confusion et d'incertitude m’envahissait, mais en même temps, j'avais enfin un peu d'espoir, celui de pouvoir retrouver ma vie d’avant. En secret, je nourrissais l’espoir que ce traitement antibiotique serait la "pilule magique", le dernier pas vers ma guérison...
Quand je suis allée chercher pour la première fois mes médicaments en pharmacie, pour les six premières semaines de traitement, la pharmacienne a été choquée. Son visage exprimait clairement qu’elle n’avait jamais vu quelque chose comme ça. En plus des antibiotiques, le médecin m’avait prescrit des médicaments complémentaires, des vitamines et des suppléments pour améliorer l’efficacité du traitement et le rendre plus supportable. À ma grande surprise, les antibiotiques ont bien été tolérés. N’ayant jamais été sous traitement auparavant, mon corps n’ayant pas été exposé à de nombreux médicaments, je n’ai ressenti aucun effet secondaire. Le seul problème que j’ai rencontré en lien avec le traitement était une prolifération de Candida dans mon corps, malgré l’utilisation de probiotiques et d’un régime pauvre en glucides. À cause de cela, j’étais assez maigre pendant le traitement, car j’ai dû ajuster considérablement mon alimentation. Nous avons aussi utilisé des antifongiques synthétiques et naturels pendant cette période. Tout au long du traitement, j'ai effectué des prises de sang régulières (y compris des tests de fonction hépatique), et tous mes résultats étaient dans la norme.
Les six premiers mois, j'ai pris continuellement un type d'antibiotique, tandis que les autres étaient alternés. Lors de l’introduction de certains antibiotiques, j’ai ressenti des "herx", c'est-à-dire une aggravation temporaire des symptômes. Mais peu à peu, cette combinaison m’a fait me sentir de mieux en mieux, et j'ai pu terminer mes études universitaires avec succès. La dépression, la tristesse et l’anxiété se dissipaient lentement, laissant place à l’espoir, l’optimisme et la confiance en moi.
Pendant la deuxième moitié du traitement, je n'étais plus sous antibiotiques tous les jours ; il y avait des jours avec et des jours sans antibiotiques, environ moitié-moitié. À ce moment-là, malheureusement, mon état a commencé à se détériorer à nouveau, lentement mais sûrement. Cependant, il était évident pour moi que je ne pouvais pas rester sous antibiotiques pendant des années, j’en avais assez. En plus, mes problèmes de Candida se sont intensifiés. Ce que je redoutais tant est malheureusement devenu une réalité : après avoir terminé mon traitement antibiotique d'un an, je me sentais pratiquement comme avant.
L’été, après l'arrêt des antibiotiques, mon état était encore relativement gérable (l’été étant toujours un peu plus facile pour moi), et je pouvais au moins fonctionner, mais de manière limitée. À ce moment-là, pour la première fois, mon test ELISA pour la borréliose est revenu positif, ce qui signifiait que mon corps commençait à produire des anticorps. Que faire maintenant ? Il était clair pour moi qu'avec l’arrivée de l’automne, mon état allait probablement se détériorer à nouveau, et c’est bien ce qui s'est passé.
La controverse autour de la maladie de Lyme
Pendant mon traitement antibiotique, j’ai progressivement découvert l’immense controverse qui entoure la maladie de Lyme. La première chose étrange était le test lui-même, et le fait que malgré des tests répétés négatifs, vous puissiez être porteur de cette maladie. Et cela, même si vous n'avez jamais eu de tique ni de fameuse éruption cutanée rouge – érythème migrant.
Une autre énigme pour moi était la gamme de symptômes extrêmement variables et difficilement croyables, qui se manifestent différemment chez chaque patient. Ils pouvaient changer littéralement d'une heure à l'autre. Je ne comprenais pas non plus comment il était possible de se sentir si mal et que rien n'apparaisse dans les analyses sanguines.
Sur Internet, les informations sur le traitement sont totalement contradictoires. Certains disent qu'un traitement antibiotique de trois semaines est suffisant et que si des symptômes persistent après le traitement, la cause est soit psychosomatique, soit il s'agit du Post-Treatment Lyme Disease Syndrome (PTLDS) – un syndrome post-traitement de la maladie de Lyme, où l'infection a été éradiquée par les antibiotiques, mais les symptômes tels que la douleur, la fatigue, et des troubles cognitifs persistent. Il n’existe pourtant aucun traitement pour ce syndrome. D'autres spécialistes considèrent cette maladie comme incurable, à moins d’être traitée en phase aiguë, ou du moins seulement guérissable. Certains estiment que la seule solution est un traitement antibiotique à long terme, tandis que d’autres placent leur espoir dans le renforcement du système immunitaire et la phytothérapie.
Le pessimisme au sein de la communauté
Comme si le mal-être physique et psychologique ne suffisait pas, vous vous perdez aussi dans une avalanche de théories et d’avis totalement contradictoires. Et dès que vous commencez à chercher des informations sur les traitements et les témoignages d’autres personnes, vous êtes submergé par une peur et un désespoir encore plus profonds. L’incompréhension des proches et des médecins, l’épidémie silencieuse, la persistance de l’infection malgré les antibiotiques, l’apparition de symptômes effrayants ou les liens avec diverses maladies auto-immunes et chroniques – tout cela contribue à alimenter un climat d’anxiété. Dans les communautés de personnes souffrant de Lyme chronique et de ses co-infections (Chlamydia, Mycoplasma, Bartonella ou Babesia, par exemple), règnent malheureusement (et de manière compréhensible) le pessimisme et le désarroi.
Au fil du temps, j’ai découvert des récits de personnes qui, depuis des années, ne parviennent pas à arrêter les antibiotiques sans que leur état se dégrade à nouveau. Malgré cela, elles ne se sentent pas pleinement mieux, même en suivant ces traitements. Certains finissent en invalidité, incapables de travailler, dépendants de leurs proches, avec des douleurs insoutenables au quotidien. D’autres sautent d’une thérapie à une autre, voyant peu à peu leur espoir de guérison s’effriter. D’un côté, je me sentais moins seule en lisant ces témoignages. Mais de l’autre, j’ai vite compris que fréquenter ces communautés, ces forums et discussions, ne m’aiderait pas à retrouver la santé. J’ai donc décidé de me concentrer sur les récits des personnes qui s’en étaient sorties. Je refusais d’accepter l’idée que cette maladie puisse être incurable. J’étais déterminée à ne pas abandonner et à continuer de me battre.
Traitement naturel de la maladie de Lyme - Le protocole de Buhner
À l’automne 2022, quelques mois après avoir arrêté le traitement antibiotique, mon état s’est malheureusement aggravé comme je m’y attendais. La plupart de mes symptômes initiaux étaient revenus avec toute leur intensité. Bien que je sois reconnaissante d’avoir pu terminer mes études avec succès, il m’était impensable de commencer à chercher un emploi. Cependant, une chose avait changé : je savais désormais ce qui causait mes problèmes. La maladie de Lyme avait été confirmée, cette fois même par des méthodes « conventionnelles ». Selon les médecins, néanmoins, une telle cure d’antibiotiques longue et intense m’avait forcément guérie, et mes symptômes résiduels relevaient probablement de mon imagination. Chaque jour, je passais de plus en plus de temps alitée. J’ai vite compris que la seule solution était de reprendre les choses en main et de chercher au plus vite une alternative, idéalement un traitement naturel et durable. C’est ainsi que j’ai découvert le protocole de Buhner, une approche basée sur la phytothérapie, qui semblait être l’espoir que je cherchais pour enfin retrouver ma santé.
Plus j’approfondissais mes recherches sur la maladie de Lyme, plus le fameux protocole herbal de Buhner revenait dans les discussions. Il semblait offrir une lueur d’espoir : de nombreuses personnes témoignaient d’une amélioration significative de leur état grâce à ce protocole, et certaines parlaient même de guérison complète. L’idée qu’une combinaison de plantes puisse affaiblir progressivement les bactéries tout en renforçant mon organisme me paraissait tout à fait logique. De plus, le fait qu’il s’agisse d’une solution 100 % naturelle m’enchantait particulièrement. Ces plantes promettaient une action large sans risque de résistance, ce qui les distinguait clairement des traitements classiques. Pourtant, malgré cet enthousiasme, de nombreuses questions me taraudaient encore : quelles plantes devais-je prendre précisément ? Sous quelle forme ? À quelle fréquence ? Où me procurer des produits de qualité ? Combien de temps ce traitement allait-il durer ? Tant de détails restaient flous, mais je savais que je n’avais plus rien à perdre en essayant cette approche.
C’est pourquoi j’ai décidé d’étudier en profondeur le livre le plus célèbre de S. H. Buhner, sans doute l’un des plus grands spécialistes de la maladie de Lyme : Healing Lyme (Soigner la maladie de Lyme). Dans cet ouvrage, il entre dans les moindres détails, expliquant de manière claire et accessible comment les bactéries agissent dans le corps et comment éliminer l’infection de façon naturelle et efficace. Ce qui m’a particulièrement marquée, c’est son approche globale : il ne se contente pas de se focaliser sur l’élimination des bactéries en masse, mais accorde une importance égale à la modulation du système immunitaire ainsi qu’à la protection et à la régénération des structures affectées par la maladie. Étant donné que Borrelia n’est jamais seule dans l’organisme et s’accompagne systématiquement de co-infections, j’ai également lu ses livres complémentaires consacrés aux protocoles naturels pour combattre des co-infections telles que Mycoplasma, Chlamydia, Bartonella, Babesia, Anaplasma et Ehrlichia. Si les tests avaient confirmé uniquement les deux premières dans mon cas, mes symptômes me laissaient penser que d’autres infections étaient probablement également présentes, bien qu’elles n’aient pas été testées.
L’information absolument essentielle pour moi fut celle que Buhner partage dans son livre Healing Lyme concernant le taux de succès de son protocole, basé sur les retours de médecins, naturopathes et patients :
« 75 % des patients ont complètement guéri grâce au protocole, 15 % ont dû continuer à prendre des doses minimales de certaines plantes pour éviter le retour des symptômes, 5 % ont ressenti un soulagement partiel, et les 5 % restants ont trouvé le protocole inutile. »
Enfin, un peu d’espoir, et qui plus est, venant d’une personne dotée d’une vaste expérience avec cette maladie et sa prise en charge ! Pleine d’optimisme, j’ai donc acheté en grande quantité toutes les plantes et compléments nécessaires, puis je me suis lancée tête baissée dans cette nouvelle approche thérapeutique.
Du chaos à la discipline : Mon parcours avec le protocole Buhner
Au début, j’ai abordé le protocole Buhner de manière assez chaotique, animée par un désespoir profond et l’envie irrépressible d’obtenir des résultats rapides, n’importe lesquels, pourvu qu’ils apportent un peu de soulagement. Je prenais des doses élevées de toutes les plantes possibles, issues des protocoles pour plusieurs co-infections à la fois. J’étais convaincue que si je ne commençais pas à tout prendre immédiatement, et dans les dosages maximums, je n’aurais aucune chance de m’en sortir.
J’achetais mes plantes chez divers fournisseurs, en ne me basant que sur un seul critère : le prix. Ce choix était presque inévitable, étant donné que je ne travaillais pas à l’époque et que je devais économiser là où c’était possible. Ce que je ne réalisais pas, c’est que ce comportement exposait mon corps, déjà en grande difficulté, à des risques supplémentaires. Je ne prêtais pas non plus beaucoup d’attention aux différences entre les formes des plantes (teintures alcooliques ou non, comprimés, poudres, extraits…), je me contentais de prendre ce qui était disponible.
À ce stade, j’étais déjà bien consciente que même avec un traitement naturel contre la maladie de Lyme, il était possible de ressentir ce que l’on appelle la réaction de Herxheimer (ou "herx"). Comme je l’ai mentionné plus tôt dans mon récit, il s’agit d’une aggravation temporaire des symptômes due à la dégradation des pathogènes dans le corps. Il est important de comprendre qu’une légère réaction herx est une étape normale du processus de guérison, indiquant que le corps réagit au traitement. Cependant, en cas de réaction plus intense, il est recommandé de réduire les doses, d’avancer plus prudemment et de renforcer les efforts de détoxification.
Après environ six mois passés à suivre ce protocole de manière quelque peu désorganisée, je n’ai malheureusement constaté qu’une amélioration très minime. Pourtant, je refusais d’abandonner et gardais la conviction que ce protocole finirait par fonctionner pour moi. Traiter une maladie chronique est un processus de longue haleine, et il faut faire preuve de patience. Je n’étais pas prête à accepter l’idée de faire partie de ces 5 % de personnes pour lesquelles le protocole de Buhner ne donne aucun résultat…
À l’automne 2023, six mois après avoir commencé le protocole Buhner, je ressentais certes une légère amélioration, mais je me sentais encore trop faible pour pouvoir travailler. Et l’hiver approchait, avec son lot de symptômes aggravés que je redoutais tant. Il était évident que je devais repenser ma stratégie de traitement et adopter une approche plus structurée.
En approfondissant mes connaissances sur le protocole de Buhner et la phytothérapie appliquée au traitement de la maladie de Lyme, je suis tombée sur une boutique en ligne spécialisée dans les produits à base de plantes pour cette maladie – Onlyx. J’ai décidé de les contacter pour obtenir des conseils sur le choix des produits et du traitement les mieux adaptés à mon cas. Sur leurs recommandations, j’ai commencé à prendre le BORELISET (un pack spécialement conçu pour la maladie de Lyme, basé sur le protocole de Buhner) en alternant entre la forme en gélules et celle en teinture. L’objectif était de maximiser les résultats, chaque forme contenant un spectre légèrement différent de composants actifs.
J’ai introduit les produits progressivement, en suivant scrupuleusement les recommandations reçues, et j’ai atteint les doses indiquées sur les emballages (environ la moitié de celles préconisées par M. Buhner). On m’a prévenue que ce traitement nécessitait une approche globale et beaucoup de patience. J’ai également reçu des conseils précieux sur les ajustements à apporter à mon mode de vie pour soutenir au mieux mon organisme pendant la cure : détoxification, importance d’une activité physique régulière et de sorties en plein air, alimentation adaptée, incorporation de vitamines et minéraux essentiels, hydratation suffisante ... À ce stade, j’avais déjà intégré la plupart de ces pratiques dans mon quotidien, étant donné que je m’intéressais à la problématique de la maladie de Lyme depuis longtemps et que j’avais développé de bonnes habitudes dès mon enfance. Mon principal défi était de travailler sur la gestion du stress et de ramener mon corps à un état de sérénité, propice à la guérison et à la régénération.
Je me souviendrai toujours de cet appel téléphonique en septembre avec Tomas, le fondateur du projet Onlyx, qui avait lui-même surmonté la maladie de Lyme chronique avec succès. Il était convaincu que d’ici Noël, je serais complètement remise sur pied, et aucune autre possibilité ne semblait exister pour lui. Pour être honnête, après plus de quatre ans de souffrance, une telle idée me semblait totalement irréaliste. Mais contre toute attente, j’ai commencé à me sentir mieux, peu à peu !
Le paradoxe, c’est que l’amélioration et la disparition des symptômes ne se ressentent pas toujours immédiatement, elles arrivent en douceur, sans qu’on en prenne vraiment conscience. Ce que j'ai remarqué, c'est que mon agenda se remplissait petit à petit, je n'avais plus à annuler les activités prévues, et je passais de plus en plus de temps à l’extérieur. Ce n’est que lorsque je me suis assise tranquillement et que j'ai comparé mon état de santé actuel à celui de quelques mois auparavant que je me suis rendu compte que j’étais presque sans symptômes. Noël 2023 a été pour moi le premier Noël depuis très longtemps que j'attendais vraiment avec impatience. C’était sans aucun doute un tournant dans ma quête de la guérison.
Je ne peux même plus imaginer ce que c'était de me réveiller chaque matin avec des douleurs, sans énergie et avec une sensation persistante de grippe. Depuis la fin de mon traitement antibiotique d’un an (mai 2022), je n’ai plus pris d’antibiotiques. Actuellement, je prends uniquement une « dose d'entretien » de BORELISET, une gélule par jour d’INFLAM, IMUN et INFEX*, ainsi qu'une gélule quotidienne de DUOTOX pour soutenir la détoxification et la fonction hépatique, sans oublier les vitamines et minéraux de base. Je sens que cette combinaison est efficace pour moi, pas seulement pour les virus saisonniers ou les petites « crevasses » aux lèvres, auxquelles j'étais souvent confrontée.
* Mise à jour : Depuis l'automne 2024, j'ai complètement arrêté les plantes médicinales et je suis totalement sans symptômes.
Dès mon premier contact avec Onlyx, j'ai immédiatement ressenti que cette collaboration avait le potentiel de se transformer en quelque chose de plus profond et significatif. Humainement, en termes de valeurs et à travers notre histoire commune, j'ai trouvé beaucoup d'affinités avec l'équipe, et c'est précisément pour cette raison que j'ai décidé de faire partie de ce projet. C'est un honneur pour moi de travailler pour un projet honnête, où l'accent est mis sur une qualité et une pureté irréprochables des produits. Mon objectif est d'accompagner le plus grand nombre de personnes sur leur chemin vers la santé, de partager mes expériences et mes connaissances, et d’apporter espoir et solutions efficaces 😊
Les leçons principales tirées de mon expérience avec le protocole à base de plantes de Buhner
Avec du recul, je réalise les nombreuses erreurs que j'ai commises lors de la mise en place et de l’utilisation du protocole de Buhner, et combien il est crucial de bien suivre certaines étapes pour qu’il soit efficace.
Voici les points les plus importants auxquels je prêterais davantage attention si je devais recommencer :
- Les plantes/produits doivent être introduits progressivement (commencer avec une seule plante la première semaine, puis ajouter la suivante la semaine suivante), en testant leur tolérance.
- Il est essentiel de commencer avec de petites doses et de les augmenter progressivement (la dose finale est individuelle, chaque personne nécessite une dose différente, il faut l'ajuster selon les besoins).
- Chaque forme de plante contient un spectre légèrement différent de principes actifs.
- La puissance/efficacité varie selon les formes de plantes (par exemple, les teintures alcooliques sont plus fortes que les teintures sans alcool à base de glycérine).
- Il est crucial d'acheter des plantes auprès de fournisseurs de qualité, avec une provenance claire (sinon, il y a un risque de contamination par des pesticides, des moisissures, des métaux lourds, etc.).
Si je devais évaluer cela rétrospectivement, je dirais qu’en cas d’infection chronique, je ne choisirais pas une nouvelle fois un traitement antibiotique à long terme, mais que je me tournerais directement vers une approche naturelle. Cependant, je ne me reproche rien – à l’époque, c’était la meilleure décision que je pouvais prendre avec les connaissances dont je disposais. Il est néanmoins important de préciser que, dans le cas d'une infection aiguë, je n’hésiterais pas une seconde à recourir aux antibiotiques.
Je peux affirmer avec certitude que le protocole de Buhner a été l'un des piliers les plus forts de ma guérison réussie. Mais il n’a pas été le seul.
Les autres clés de ma guérison
Malgré les améliorations progressives grâce au protocole de Buhner, j’ai toujours estimé qu'il était essentiel de comprendre pourquoi la maladie s'était manifestée dans mon cas. Je voulais éliminer les causes profondes et renforcer mon corps afin qu’il puisse se défendre contre les infections comme avant. Notre corps est capable de beaucoup de choses et fait toujours tout ce qui est en son pouvoir pour nous protéger. La maladie et les symptômes sont là pour nous signaler qu’il est temps de changer quelque chose, car le fonctionnement actuel est devenu insoutenable pour le corps. Chaque personne arrive à la maladie par une combinaison de facteurs différents. C’est une sorte de puzzle que chacun doit résoudre, étape par étape, par essais et erreurs. Pour ma part, ce processus a duré 4 ans. Si quelqu’un m’avait révélé dès le début de la maladie ce que j’ai appris au fil de ces années, je n’aurais pas pris ces informations au sérieux.
Grâce à mes parents et aux habitudes qu'ils m'ont transmises dès mon enfance, j'ai toujours veillé à adopter une alimentation saine et équilibrée, à maintenir une bonne hydratation, à pratiquer beaucoup d'exercice en plein air, au soleil, à dormir suffisamment, et à adopter d'autres habitudes favorisant la santé. Le véritable problème pour moi, cependant, a été le stress. Pas le stress aigu, comme celui qu'on ressent avant un examen ou une présentation importante, mais le stress chronique, celui qui s'accumule dans l'inconscient et qui se manifeste dans différents aspects de la vie. Lorsqu'un corps est sous stress, des processus vitaux comme la digestion, la guérison ou le renforcement du système immunitaire sont inhibés. Le corps se trouve alors en mode "fight or flight" (combat ou fuite), un état où il n'est pas capable de se guérir ou de se régénérer. Un certain niveau de stress est nécessaire au bon fonctionnement de chacun, mais le problème survient lorsque ce stress devient chronique, et que le corps reste trop longtemps dans ce mode de lutte ou de fuite. L'opposé de ce mode est le "rest and digest mode" (mode repos et digestion), qui induit un sentiment de sécurité et de relaxation, et qui aide à maintenir l'homéostasie dans le corps.
Avant l'apparition de la maladie, j'avais l'impression que tout allait bien dans ma vie, que j'étais heureuse, équilibrée et sans stress. Aujourd'hui, je réalise à quel point notre subconscient peut être incroyablement puissant. En réalité, il y avait beaucoup de choses dans ma vie qui me pesaient, avec lesquelles je n'étais pas vraiment en harmonie, et qui me causaient un stress immense sans que j'en sois pleinement consciente. Peu à peu, étape par étape, j'ai pris conscience de ces aspects et j'ai commencé à les aborder. Cela a eu un impact énorme sur ma santé.
Un des étapes clés de mon chemin vers la guérison a été, dans mon cas, de me calmer et d'éliminer le stress causé par la maladie et ses symptômes (souvent très désagréables et effrayants). Avec le temps, j'ai appris à accepter ces symptômes et à ne pas lutter contre eux, car cela génère encore plus de stress pour le corps. Je les ai perçus comme des signaux de mon organisme, m'indiquant qu'il était nécessaire de changer quelque chose. Je me rends compte que, pendant les premières années de la maladie, j'étais sous un stress énorme à cause de tout ce qui se passait, et dans cet état, le corps ne peut tout simplement pas se guérir. Il est essentiel de remplacer la lecture d'articles ou de posts négatifs par des témoignages positifs de personnes qui se sont guéries. Si quelqu’un y arrive, tout le monde en est capable.
Un aspect très important de ma prise de conscience a été de réaliser que je fais partie de la catégorie des personnes avec une personnalité de type A. J'ai toujours été une perfectionniste, très axée sur la performance et l'atteinte des résultats. J'avais cette pression subconsciente que tout ce que je faisais devait être parfait, à 120%. Peu à peu, j'ai appris à identifier les schémas de pensée et de comportement malsains, à réduire la pression et les attentes que je me mettais, et à essayer de me détendre davantage. Cependant, cette dimension reste encore un domaine sur lequel je dois continuer à travailler.
Comment je me sens maintenant ?
Avec beaucoup d'humilité et de respect, je peux dire que je me sens vraiment bien. Le matin, je me réveille pleine d'énergie, les symptômes grippaux ont disparu, tout comme les autres symptômes très désagréables. Je peux à nouveau me consacrer pleinement à mon travail, au sport, à ma famille et à mes amis. Je suis extrêmement reconnaissante envers M. Buhner, qui a accompli un travail incroyable dans ses recherches et ses livres, et qui a aidé des millions de personnes avec ce diagnostic, moi y compris.
Mon parcours a été long et difficile, mais il m'a appris énormément sur la patience, la persévérance et l'importance de croire en soi et en tout le processus, même dans les moments les plus difficiles. J'ai compris à quel point il est essentiel de ne pas se laisser décourager par les avis négatifs des autres, et combien il est crucial d'écouter son corps et de faire confiance à son intuition. Aujourd'hui, je peux dire avec certitude que la borréliose m'a finalement conduite sur un chemin que je n'aurais jamais découvert sans elle, et je vis actuellement l'une des périodes les plus belles de ma vie. J'ai toujours apprécié la vie et me réjouissais de chaque instant, mais la borréliose a propulsé cela à un niveau supérieur. Il est de ma responsabilité morale d'informer les gens sur cette maladie et d'aider le plus grand nombre possible de personnes atteintes de cette pathologie. Si j'ai pu m'en sortir, vous le pouvez aussi !
Zuzana Klimentová
klimentova@onlyx.com - Je serai ravie de répondre à toutes vos questions par e-mail 😊