Stephen Buhner – Borelióza – zhrnutie knihy (20 minút)

Stephen Buhner, « Traitement de la maladie de Lyme »

Résumé du livre

(Healing Lyme, 2e édition)

20 minutes de lecture

Introduction

La deuxième édition du livre Healing Lyme de Stephen Buhner présente une approche révolutionnaire du traitement naturel de la maladie de Lyme et de ses co-infections. Il s'adresse principalement à ceux pour qui le traitement antibiotique conventionnel n’a pas fonctionné, ou qui ne peuvent y recourir pour des raisons de santé ou autres.

Nous avons étudié ce sujet activement pendant plus de six ans et, sans aucun doute, c'est l'un des ouvrages les plus complets et spécialisés sur le traitement à base de plantes de la maladie de Lyme.

Qu’est-ce qui rend cette approche unique ? Elle repose sur une tactique radicalement différente. La maladie de Lyme et ses co-infections typiques (comme la bartonellose, la babésiose, les chlamydioses, la mycoplasme, etc.) sont des micro-organismes extrêmement sophistiqués. Ils agissent souvent de manière synergique et, dans les stades avancés, peuvent être résistants aux traitements antibiotiques classiques.

La stratégie principale du traitement à base de plantes ne consiste donc pas à éliminer de manière agressive ces pathogènes, mais à créer systématiquement un environnement où ils ne peuvent ni se multiplier ni agir. Le résultat est une disparition progressive des symptômes et un retour à la santé.

Ce résumé se concentre principalement sur la deuxième édition du livre Healing Lyme (2nd edition), spécifiquement sur la partie consacrée à la maladie de Lyme. Les mêmes principes peuvent cependant être appliqués à ses co-infections, telles que la babésiose, la bartonellose, les chlamydioses, la mycoplasme et d’autres.

Il est important de garder à l'esprit que des symptômes similaires peuvent être causés par d’autres facteurs, pas seulement par une infection à la borrélia.

Si vous entendez parler de ce sujet pour la première fois, nous vous recommandons de lire d'abord notre article d'introduction : Le protocole de Buhner pour le traitement de la maladie de Lyme, en 4 minutes.

Qui avons-nous en face?

La borrélia est une bactérie extrêmement sophistiquée et difficile à diagnostiquer, dite « de deuxième génération », présentant une forte résistance aux antibiotiques synthétiques classiques qui ont été développés contre les bactéries de première génération.

Il existe des milliers de génomes de borrélia, chacun ayant un comportement distinct et provoquant des symptômes différents. Chaque zone géographique possède ses propres génotypes caractéristiques, et chaque année, de nouveaux sous-types apparaissent avec des manifestations uniques.

La borrélia est un parasite – elle ne crée pas ses propres nutriments, mais les prélève exclusivement auprès de son hôte. Son principal carburant est le collagène qu'elle extrait des tissus mous, en particulier du cerveau, des yeux, du cœur et des articulations. C’est pourquoi les symptômes se manifestent principalement dans ces zones. C’est aussi pour cela que le renforcement des structures de collagène constitue une part importante du traitement.

Cette bactérie a une capacité extraordinaire à changer de forme. Lorsqu'elle est exposée à des conditions défavorables (par exemple, lors de l'administration d'antibiotiques synthétiques), elle peut se transformer en "round bodies" ou en forme granulée en une minute, et dans cet état cystique, elle peut survivre jusqu'à 10 mois. De plus, elle forme des biofilms qui lui fournissent une protection supplémentaire.

Les tests actuels de la maladie de Lyme sont peu fiables et conduisent souvent à des résultats faux négatifs. Le seul indicateur visuel fiable de l'infection est l’érythème migrant, une tache cutanée caractéristique, mais elle n’apparaît que pour certains génotypes de borrélia, et seulement chez environ 30 % des personnes infectées. C’est pourquoi le diagnostic primaire devrait être fondé principalement sur une évaluation individuelle des symptômes, les tests de laboratoire servant uniquement d’indication complémentaire.

Il est estimé qu'environ 1 million de nouveaux cas de maladie de Lyme sont diagnostiqués chaque année dans le monde. Sa propagation est favorisée par le réchauffement climatique, la croissance de la population et la mobilité accrue des individus.

La borrélia ne se transmet pas uniquement par les tiques – environ 300 autres vecteurs ont été documentés, y compris les moustiques, les puces et d’autres insectes piqueurs.

En plus de la borrelia, des co-infections sont souvent présentes chez les personnes infectées, en particulier :

Mycoplasme (45–70 % des cas)
Ehrlichia (10–35 % des cas)
Bartonella (25–40 % des cas)
Babésia (8–20 % des cas)
Chlamydia (10 % des cas)

Les co-infections sont plus courantes que rares. Ces pathogènes agissent de manière synergique – l'infection par plusieurs micro-organismes du groupe « Lyme » augmente la charge totale de l'organisme. Par exemple, un patient peut souffrir non seulement de l'arthrite ou de la neuroborréliose causée par la borrélia (en raison de la dégradation du collagène), mais aussi d'une infection des globules rouges entraînant une anémie et une disponibilité réduite de l'oxygène dans le sang (babésiose), ou d'une prolifération anormale des cellules endothéliales (bartonellose).

En raison de l'inefficacité des traitements, la monothérapie avec un seul antibiotique est abandonnée pour ces infections. Contrairement aux infections bactériennes « plus anciennes », la borréliose et ses co-infections sont plus difficiles à traiter et mènent souvent à une large gamme de maladies chroniques. Elles représentent un facteur de risque majeur pour des maladies graves cardiaques, pulmonaires, neurologiques, reproductives et oncologiques.

La borrélia provoque le plus souvent des symptômes neurologiques, arthritiques et cutanés. Les symptômes les plus courants sont :

Maux de tête - 94 %
Douleurs musculaires - 92 %
Frissons - 88 %
Nausées - 76 %
Douleurs articulaires - 73 %
Vomissements - 71 %
Douleurs abdominales - 44 %
Confusion - 38 %
Toux sèche - 27 %
Douleurs oculaires - 26 %
Diarrhée - 25 %
Vertiges - 25 %
Sensibilité à la lumière - 25 %
Douleurs au cou - 24 %
Éruption cutanée - 18 %
Douleurs urinaires - 13 %
Jaunisse - 10 %
Hépatomégalie - 10 %
Splénomégalie - 6 %

Les antibiotiques synthétiques dans le traitement de la maladie de Lyme

Les antibiotiques synthétiques jouent un rôle crucial dans le traitement de la maladie de Lyme. Pour de nombreux patients, ils ont agi comme un véritable miracle, permettant de renverser des états de santé graves, comme l’incapacité à quitter le lit ou l’utilisation d’un fauteuil roulant. Les études suggèrent une efficacité de 70 à 95 %.

Cependant, l'inconvénient majeur des antibiotiques reste le risque relativement élevé de rechute – environ 35 % des patients voient leur infection revenir après l’arrêt du traitement, peu importe la durée de la prise des antibiotiques. Plus l'infection a été laissée sans traitement longtemps, plus les chances de succès du traitement antibiotique sont faibles. Les meilleures chances de guérison complète existent lorsque le traitement est commencé dans le mois qui suit l’infection.

Les antibiotiques agissent par suppression bactérienne (en inhibant la croissance des bactéries), et certains d'entre eux aident également à réduire l’inflammation en éliminant les cytokines stimulées par la présence des bactéries.

Les études montrent qu'un mauvais choix d'antibiotique, un dosage incorrect ou une durée de traitement inadaptée peuvent stimuler des changements antigéniques et favoriser la formation de formes persistantes de borrélia. De plus, si le traitement antibiotique est administré plus de 7 jours après l’infection, son efficacité est nettement réduite par rapport à une prise en charge immédiate.

Comment les borrélies se comportent dans le corps et ce qu'elles provoquent

Les borrélies sont des micro-organismes extrêmement sophistiqués. Une fois infecté, le corps hôte subit une modulation de sa réponse immunitaire, car ces bactéries influencent la cascade des cytokines et la dynamique des cellules TH1 et TH2. Ce processus leur permet d’adapter la réponse immunitaire à leur avantage et de réduire le risque d’élimination par l’organisme.

L’un de leurs principaux mécanismes de survie est la stimulation de l’inflammation, qu’elles utilisent pour favoriser la dégradation des tissus et ainsi obtenir les nutriments nécessaires à leur reproduction. Les borrélies ont une capacité exceptionnelle à dégrader les structures de collagène, qui sont particulièrement riches dans des organes tels que le cerveau, le cœur, les yeux et les articulations. Cette destruction des tissus est la principale cause des symptômes associés à la borréliose. C’est pourquoi la protection et le soutien de la formation de collagène sont essentiels pour une guérison réussie.

Dans son livre, l'herboriste Stephen Buhner décrit en détail les mécanismes destructeurs des borrélies dans le corps, tout en offrant des stratégies pour contrer efficacement leur action.

Stratégie pour inverser la maladie par un traitement naturel

Le protocole de Buhner a été élaboré après des années d’observations sur la dynamique de la maladie, l’étude de centaines de publications scientifiques et d’herbiers historiques sur le traitement des maladies apparentées. Pendant plus de dix ans, il a été constamment amélioré grâce aux retours d’expérience de milliers de patients et aux consultations avec des médecins spécialisés.

L’objectif de ce protocole est de comprendre les mécanismes d’action des borrélies dans le corps, puis de les affaiblir délibérément et d’inverser leurs effets négatifs. Le protocole de Buhner pour traiter la borréliose repose sur les piliers suivants :

Protection des structures endothéliales – Les borrélies se propagent dans le corps et perturbent progressivement les structures endothéliales, qui forment la barrière entre le sang et les tissus. Protéger ces structures empêche les bactéries de pénétrer plus profondément dans le corps et de se nourrir des nutriments nécessaires à leur survie et reproduction. Cette étape est cruciale pour stopper leur propagation et limiter leur impact sur l’organisme.
Modulation des cytokines – Les borrélies et d’autres micro-organismes provoquent la production de cytokines inflammatoires qui soutiennent l'inflammation et endommagent les tissus. Le protocole consiste à bloquer ces cytokines inflammatoires pour éviter qu’elles ne pénètrent dans les cellules et limiter leur capacité à obtenir les nutriments nécessaires à leur croissance et reproduction. Une telle modulation des cytokines diminue la réaction inflammatoire qui endommage l’organisme.
Modulation du système immunitaire – Les borrélies ont la capacité de moduler la réponse immunitaire de l’hôte, ce qui les protège de l’élimination. Restaurer le bon fonctionnement du système immunitaire est essentiel pour que l’organisme soit capable de reconnaître et de détruire efficacement les micro-organismes. Ce pilier vise à empêcher les borrélies de dominer le système immunitaire et de le manipuler à leur avantage, renforçant ainsi la capacité du corps à répondre à l'infection.
Suppression de l'infection – L’élimination ciblée des borrélies et de leurs micro-organismes associés est nécessaire pour stopper la progression de la maladie. Cela inclut un traitement antimicrobien, qui peut être à la fois à base de plantes ou synthétique. Ce pilier veille à ce que les micro-organismes soient éliminés du corps, permettant ainsi au processus de guérison de se produire et d’alléger les symptômes.
Protection des structures de collagène – Les borrélies ont une forte propension à détruire les structures de collagène, qui constituent une source clé de nutriments pour ces micro-organismes. Ces structures sont particulièrement riches en collagène, notamment dans des zones comme le cerveau, le cœur, les yeux et les articulations. Protéger les structures de collagène est essentiel pour prévenir leur destruction et la reproduction des borrélies. Soutenir la formation de collagène est fondamental pour prévenir de nouveaux dommages aux tissus.
Protection et régénération des structures physiologiques endommagées – Les borrélies et d’autres micro-organismes causent des dommages à long terme aux organes vitaux du corps. La réparation et la régénération de ces structures sont essentielles pour restaurer les fonctions normales de l’organisme. L’utilisation de plantes et de remèdes naturels qui favorisent la régénération de ces structures fait partie du protocole de Buhner, aidant ainsi à restaurer la fonction des organes et tissus endommagés par l'infection.
Réduction des symptômes spécifiques – La réduction des symptômes est une étape importante du traitement. Si l'infection est avancée, il est nécessaire de soulager les symptômes dominants tels que les douleurs articulaires, musculaires, les neuroborréliose et autres. Buhner recommande des plantes spécifiques pour atténuer ces symptômes. L'un des premiers compléments recommandés est le tryptophane, qui aide à réduire l'inflammation et le stress causés par l'infection.

Lorsqu’à ce protocole « orienté sur le physique » vous ajoutez une attention particulière à votre santé mentale, vous créez une stratégie complète, élégante et sophistiquée pour gérer efficacement la maladie de Lyme.

Quelles sont les plantes les plus importantes du protocole de Buhner ?

Chaque plante dans la nature contient un large éventail de substances actives et d'effets, tels que des propriétés antibactériennes, antivirales, antioxydantes, antiseptiques, hémostatiques, immunomodulatrices, anticancéreuses, antifongiques, anti-inflammatoires et toniques.

Le protocole de Buhner pour traiter la maladie de Lyme a été conçu de manière à ce que chaque plante remplisse plusieurs fonctions simultanément. Ses composants actifs sont élaborés pour couvrir le plus large éventail possible de stratégies thérapeutiques, en abordant les sept points clés du traitement. La description suivante se concentre principalement sur les effets de ces plantes dans le cadre du traitement de la borréliose et de ses co-infections.

Pour simplifier, le dosage indiqué ci-dessous concerne les teintures (concentration 1:3) en millilitres et les plantes crues (RAW) en nombre de comprimés. Cette conversion est indicative, et le dosage peut varier selon les besoins individuels.

Polygonum cuspidatum (Renouée du Japon)

Protectrice des structures endothéliales
Modulatrice des cytokines - Anti-inflammatoire
Antibactérienne
Antispirochetale
Antifongique
Immunomodulatrice
Relaxante du système nerveux
Antioxydante
Cardioprotectrice

Après plus de dix ans d'utilisation pratique dans la pratique de Buhner, cette plante s'est avérée être la plus efficace pour éliminer les dommages causés par la borrélia, en particulier dans le système nerveux (effets neuroprotecteurs et régénérateurs).

Dans le protocole de Buhner, cette plante est principalement utilisée en lien avec la borréliose, la bartonellose et la rickettsiose.